16 NOVEMBRE

16 novembre 2022

Vers 9h30 ce matin, l’Ultim Edmond de Rothschild devrait franchir la ligne d’arrivée de la Route du Rhum, clôturant une régate complexe pour les trimarans, mais pas aussi complexe que celle que connaissent les Class40.

Sortie des perturbations depuis plus de 24 heures, la flottille des sept premiers Class40 – dont fait également partie le Class40 IBSA – affrontait hier le passage vers les îles des Açores et descend maintenant à la recherche des alizés, toujours absents. Il y a aussi ceux qui ont choisi de s’arrêter pour un contrôle : un passage peut-être obligatoire notamment pour le troisième italien en course, Andrea Fornaro avec son Influence, qui a eu un problème d’étanchéité de quille.

A l’aube ce matin, les « sept magnifiques » ont choisi de se lever – et IBSA a vraiment dû virer de bord – pour chercher un peu plus de vent, car devant eux il y a une zone de calme qui pourrait encore ralentir le parcours. . Après une semaine aussi fatigante, un peu de tranquillité semblerait de mise et au contraire ici on veut absolument courir et ne pas quitter le groupe de tête, aller chercher un peu plus de vent. L’alizé : où se cache-t-il ? La porte semble s’ouvrir un peu plus au sud, près des îles Canaries et cela nous dit qu’il nous faut encore de la patience et pour le moment il faut encore naviguer avec un vent de sud-ouest. Avant de se raccorder aux alizés d’est, il semble qu’il y ait une zone calme qui « sépare » les deux systèmes météorologiques.

A 7 heures, la Class40 IBSA apparaît solide et stable en septième position : l’écart avec les leaders est à moins de quatre-vingt-dix milles : c’est comme si – dans la catégorie Class40 – il y avait une régate dans une régate, les huit premiers contre les reste du monde. En attendant, Alberto Bona reste presque muet par rapport au reste de la flotte : une photo avec un sourire et un pansement sur le front filtre du bord, un ciel encore plombé – mais cela va bientôt changer – et un bateau soigné et en configuration, avec un rythme encore serré. Alizés, nous vous attendons !

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