Transat CIC – Jour 13 |

11 mai 2024

Après douze jours de navigation, il a fallu treize heures pour rejoindre le port lors du transfert. La « décompression » après avoir franchi la ligne d’arrivée de la Transat CIC représente en fait la vraie récompense. Un lever de soleil parfait a accueilli Alberto Bona et le Class40 IBSA à New York. Leur entrée officielle dans l’Upper Bay s’est déroulée à 4 h du matin le 11 mai (10 h en Italie), passant sous le pont Verrazano, où l’équipe à terre et l’équipe d’IBSA les attendaient.

Après un voyage magique de deux heures, Alberto Bona a atteint son poste d’amarrage. Il a traversé l’un des plus beaux waterfronts du monde, avec en toile de fond les gratte-ciel de New York, après être passé de manière emblématique devant la statue de la Liberté.

Alberto se sent éprouvé, mais maintient son sourire. Il lui reste une longue liste de tâches à accomplir, notamment l’inspection de la coque pour détecter d’éventuels dommages à l’avant, à la suite d’un affaiblissement structurel pendant la deuxième tempête ou, peut-être, à une collision avec un objet non identifié.

« J’ai emmené le Class40 IBSA à l’autre bout du monde, en Amérique ! » explique Alberto Bona  « Je ne suis pas parti pour la cinquième place, mais naviguer en solitaire, c’est accepter l’aventure comme l’expérience. Il s’est traité d’une expérience difficile, mais magnifique. Naviguer entre les limites de la vitesse et de la survie m’a procuré une grande satisfaction. J’ai beaucoup appris. La deuxième dépression, pour ceux d’entre nous qui se trouvaient un peu en retrait, s’est révélée d’une grande intensité, avec une mer vraiment agitée : un spectacle magnifique. »

Malgré les avaries, « tout va bien à bord de l’IBSA » est devenu la devise des reportages en direct d’Alberto Bona. « Par rapport à d’autres équipes qui ont subi des dommages importants, nous nous en sommes bien sortis. Le premier jour, j’ai rencontré un problème avec une voile, ce qui a peut-être perturbé ma concentration. Ensuite, j’ai cassé une drisse de barre franche, ce qui m’a contraint à changer de bord là où je ne l’avais pas prévu lors de l’approche de la dépression. Enfin, le délaminage m’a incité à plus de prudence tandis que j’étais tribord amure. »

Alberto Bona va maintenant pouvoir se reposer quelques heures avant d’être célébré par le personnel d’IBSA USA et avant la cérémonie de remise des prix qui aura lieu à New York le dimanche 12 mai à 18 h.

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