TRANSAT JACQUES VABRE | DAY 24

21 novembre 2023

Un freinage brutal au nord, une grande détermination au sud et une bulle de vent très faible avec la Martinique au milieu. Selon les relevés du mardi 21 novembre à 15 h 00, heure italienne, alors qu’il reste 490 milles à l’arrivée du Class40 IBSA à Fort-de-France, tous les regards sont tournés vers l’évolution de la météo, qui a fait apparaître – comme si cela nécessitait un nouveau rebondissement – une grande poche de calme plat, peut-être même plus profonde que prévu. Groupe SNEF, en tête après la « promenade » vers le nord, a ralenti tout en conservant la première place et plus de 100 milles d’avance, au profit du groupe au sud avec Beccaria en tête et peu après Alberto Bona, actuellement quatrième au classement mais en pleine ascension.

« Le sort en est jeté – dit Alberto Bona – nous sommes allés si loin au sud que nous pourrons peut-être apercevoir la côte du Venezuela d’ici peu ! Nous sommes maintenant en route pour la Martinique et ce que nous pouvons faire, c’est rester concentrés et avoir une vitesse maximale par rapport au vent, en prenant soin de rester derrière ceux qui nous ont suivis sur la route sud. »

L’observation dans le rétroviseur est en effet plus cruciale que jamais dans cette épreuve, car il faut tenir compte du fait que le résultat final doit également additionner le temps de la première étape entre Le Havre et Lorient. Alberto Bona a terminé huitième, avec un retard de 1 heure, 52 minutes et 46 secondes sur le premier. Cela signifie que pour rester en tête du classement, le Class40 IBSA doit « compenser » son retard par rapport à sept autres bateaux, et ajoute un avantage sur toutes les autres embarcations par rapport à leur heure d’arrivée.

Il est encore temps de garder un œil sur la mer, car, selon Alberto, le manque de vent pourrait porter la flotte à se regrouper, et donc tout « se jouera vraiment à la fin, dans les dernières milles. »

Pendant ce temps, en Martinique, les conditions météorologiques montrent un vent très léger. Le vent est particulièrement faible dans la zone d’arrivée, après le magnifique Diamond Rock, que les bateaux doivent contourner par la gauche. Ce passage spectaculaire au large pourrait exercer une influence significative sur les dernières milles de la course océanique.L’heure d’arrivée commence à se dessiner, probablement entre la fin de l’après-midi du 22 novembre et les premières heures du 23 novembre, heure locale de la Martinique.

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